
Consommation de sucre des Canadiens
Cap les tendances actuelles !
Partenariat rémunéré par l’Institut canadien du sucre @cdnsugarnutr
#parfaitementsucré
Est-ce que les Canadiens consomment trop de sucre ? Certes, les habitudes alimentaires des Canadiens ont beaucoup changé au cours des dernières décennies. Après avoir profité d’une transformation massive de l’offre résultant de l’industrialisation et de la mondialisation, il ne nous aura pas fallu grand temps pour constater les méfaits de la consommation d’aliments ultra-transformés sur la santé. En réaction à ces constats, le consommateur prend de plus en plus conscience de l’impact de ses choix alimentaires.
À ce sujet, j’ai eu la chance d’assister, la semaine dernière, à un atelier de cuisine en ligne, organisé par l’institut canadien du sucre. Cet atelier avait pour objectif de présenter les tendances de consommation en sucre des Canadiens. En introduction à l’atelier culinaire, on assistait à une présentation réalisée par Flora Wang, Docteure en nutrition et métabolisme. Dans cet article, je te présente les faits saillants de cette dernière, après quoi tu trouveras une délicieuse recette, idéale pour la collation ou pour terminer le repas sur une douce note sucrée.
La vérité sur le sucre… et quelques chiffres
Quoi de mieux que quelques statistiques pour se faire une idée du portrait ? Avant d’aller plus loin, une petite définition me semble de mise. Lorsqu’on s’intéresse aux recommandations en lien avec la consommation de sucre, on peut rapidement se heurter à une disparité, notamment parce qu’on ne réfère pas toujours aux mêmes sources de sucre. Dernièrement, Santé Canada révisait sa position, établissant à 100 grammes l’apport maximal quotidien à consommer en sucre totaux[AC1] . Dans ce contexte, Santé Canada fait référence à l’ensemble des sucres, incluant ceux présents naturellement dans les aliments, comme le sucre des fruits. D’un autre côté, certaines instances de santé ciblent seulement les « sucres libres ». Les sucres libres représentent les sucres ajoutés dans les aliments en plus de ceux contenus dans les jus ou les « sirops » comme le miel et le sirop d’érable. Personnellement, je trouve pertinent de séparer les sucres libres des sucres totaux. Voici donc un portrait de la situation actuelle.
✨ L’OMS recommande que moins de 5 à 10 % des apports quotidiens proviennent des sucres libres
✨ Cela représente une cible maximale plutôt qu’une quantité à atteindre
✨Selon une enquête réalisée en 2015, les Canadiens adultes [AC2] consommeraient en moyenne 9 % [AC3] de sucres libres, quotidiennement
✨ Le tiers (33 %) de la consommation de sucres totaux [AC4] proviendrait des collations
✨ 80.4 % des Canadiens rapportent manger au moins une collation par jour.
✨ Entre 2000 et 2020, les Canadiens ont diminué leurs apports en sucres ajoutées [AC5] de 15 grammes par jour.
Message entendu !
Voilà, on peut dire que le message s’est fait entendre. Les efforts investis dans l’éducation en nutrition ont porté leurs fruits ; les Canadiens consomment moins de sucres. À vrai dire, ces chiffres ne m’étonnent pas puisqu’elle reflète bien le constat que je peux faire en clinique. Avec une diminution de consommation quotidienne de moins de 4 cuillères à thé et une moyenne de consommation quotidienne à 9 % des apports, il y a de quoi être optimiste quant aux efforts des Canadiens en lien avec leur alimentation. Es-tu surpris par ces données ? N’entend-on pas toujours que le sucre est présent partout dans notre alimentation ?
Pourquoi y a-t-il du sucre dans notre alimentation ?
Tout comme le sel, le sucre se retrouve effectivement dans différents produits transformés. Selon toi, est-ce simplement pour faire plaisir à nos papilles ? En fait, en chimie alimentaire, le sucre a certainement différentes fonctions. D’ailleurs, il y a certaines recettes ou le retrait des sucres a un effet impressionnant. As-tu déjà essayé de faire un biscuit sans sucre, par exemple. Je te confirme que la différence ira bien au-delà de la saveur ! Alors, dépendamment du produit dans lequel il se trouve, le sucre peut être utilisé pour
✔️ optimiser la texture
✔️ attendrir le produit
✔️ maximiser la conservation
✔️ initier la fermentation
✔️ Etc.
Ces fonctionnalités m’amènent donc au point suivant ; qu’arrive-t-il si l’on tente d’éliminer le sucre à tout prix ? Vouloir le réduire à tout prix nous amène-t-il à consommer davantage d’additifs ?
Le revers de la médaille
Sur le web, plusieurs personnes démonisent littéralement la consommation de sucre. Cela dit, je te rappelle de te méfier des discours alarmistes qui manquent de nuance. Évidemment, la littérature est claire, une consommation excessive de sucre est liée à différentes problématiques de santé, notamment, au diabète de type 2. Cela dit, le sucre en tant que tel n’est pas mauvais, c’est l’excès qui l’est. D’ailleurs, s’il était poison, les recommandations ne seraient pas à 5-10 %, mais plutôt à 0.
Qu’arrive-t-il si l’on tente d’éliminer complètement le sucre de notre alimentation ?
D’un côté, il est possible que cela nous amène à augmenter notre consommation d’additifs alimentaires. Malheureusement, certains produits réduits en sucre (ou en gras) remplacent ces intrants par d’autres produits ayant des propriétés similaires, ces derniers faisant souvent partie des additifs. À ce moment, c’est à vous de choisir, en fonction de votre alimentation globale, si vous préférez opter pour le sucre, le gras ou les additifs.
D’un autre côté, tu sais comme moi que la restriction mène bien souvent à la compulsion. Si tu apprécies le sucre et que tu tentes de le retirer complètement de ton alimentation, il y a fort à parier qu’au moment où tu en consommeras à nouveau, tu auras énormément de difficultés à t’arrêter. Ces aliments ont avantage à être normalisés, inclus au menu avec modération et surtout à être savouré.
Sur ce, je te laisse sur une petite bouchée sucrée, à savourer dans le plaisir !
Pour en apprendre davantage sur le sujet, je t’invite à visiter le www.sugar.ca
Bouchée aux petits fruits et chocolat noir
Portion : 8
Temps de préparation : 8 minutes
Temps de surgélation : 2,5 heures
Ingrédients
250 ml (1 tasse) de bleuets surgelés
250 ml (1 tasse) de canneberges surgelées
30 ml (2 c. à soupe) de graines de chia
15 ml (1 c. à soupe) de sucre
100 g de chocolat noir, 70 % de cacao et +
Une pincée de fleur de sel
Préparation
- Déposer les bleuets et les canneberges dans un bol de grosseur moyenne. Laisser dégeler légèrement sur le comptoir, pendant environ une heure.
- Dans le bol, ajouter les graines de chia et le sucre. Mélanger puis utiliser un pile-patate pour écraser les fruits.
- Déposer un papier parchemin sur une plaque de cuisson. Utiliser une portionneuse pour répartir la préparation de fruits et chia en 8
- Dans un petit bol, déposer le chocolat noir. Fondre au micro-ondes ou au bain-marie. Ajouter ensuite la pincée de sel de mer puis laisser refroidir pendant environ 30 minutes.
- Sortir les bouchées du congélateur puis les tremper les une à une dans le chocolat, de manière à bien les recouvrir. Déposer les à nouveau sur la plaque de cuisson puis remettre au congélateur pendant 60 minutes.
Vanessa Daigle, nutritionniste et créatrice de contenu